Il se demandait comment assaisonner les bébés juifs dans un four et pensait que tous les Juifs était maléfiques. Cela n’a pas empêché la presse de rendre lui des hommages appuyés à l’annonce de sa mort.
Dans une guerre, il y a des victimes, et certaines recueillent plus d’intérêt médiatique que d’autres. C’est aussi le cas à Gaza, où l’annonce de la mort d’un certain Refaat Alareer a été couverte par la plupart des grands médias. Pourquoi cet intérêt ? Refaat Alareer avait la particularité d’être, nous dit-on, un « poète ».
L’Agence France-Presse (AFP) expliquait ainsi : « Il était l’un des chefs de file d’une jeune génération d’auteurs de Gaza ayant fait le pari d’écrire en anglais pour raconter leur histoire : Refaat Alareer, poète palestinien et professeur de littérature anglaise à l’université islamique de Gaza, a été tué dans une frappe israélienne, ont annoncé ses proches dans la nuit du 7 au 8 décembre 2023. »
C’est donc souvent dans les pages Culture que l’on a pu lire les hommages rendus au poète. Exemples avec Libération, Le Figaro, FranceInfo, La Croix, BFMTV – plusieurs d’entre eux s’appuyant sur l’AFP :
Certains journalistes au parti pris anti-israélien connu ont aussi exprimé leur tristesse, à l’image d’Alice Froussard.
Nous n’en savons pas plus sur les circonstances de sa mort, hormis que l’AFP rapporte qu’il aurait refusé de quitter le nord de Gaza, s’exposant ainsi à des frappes sur un secteur que l’armée israélienne avait demandé aux habitants d’évacuer au préalable.
En revanche, nous savons assez bien quelles idées cet homme de lettres véhiculait.
« Est-ce que tous les Juifs sont maléfiques ? Bien sûr qu’ils le sont »
Il était pétri de la plus viscérale haine des Juifs. Jugez plutôt avec ce mélange de posts que nous avons trouvés pour certains sur des posts Twitter/X, et pour d’autres capturés nous-mêmes.
Apprenant qu’un bébé aurait été retrouvé cuit dans un four après le pogrom du 7 octobre, notre artiste commente : « avec ou sans poudre à lever ? »…
Il s’est lancé sans attendre dans le négationnisme : « et ils veulent nous faire croire que des Palestiniens ont violé et décapité des bébés ? »
Sur la BBC le 8 octobre, lendemain d’un massacre d’innocents juifs par des héritiers des Nazis, il comparait le pogrom au soulèvement du ghetto de Varsovie, révolte d’innocents juifs contre les Nazis (interview ici).
Cohérent, il estimait dans cette même interview que les attaques contre des civils israéliens étaient légitimes et morales.
Poète doté d’une fibre humoristique que pourrait lui envier Dieudonné, Refaat commentait l’invasion du 7 octobre : « une honorable parade militaire sur des places de colonies » (étant entendu que pour lui comme pour le Hamas et les autres groupes islamistes, tout Israël est une colonie illégitime à démanteler).
Tantôt fier, tantôt négationniste. Au gré des besoins.
Les viols, il n’avait pas envie de les assumer. Et forcément, alors que justement le Hamas prône le génocide contre les Juifs et l’a mis en pratique aussi loin que possible le 7 octobre, le poète pratiquait l’inversion accusatoire en accusant contre toute évidence Israël de génocide.
Ses insultes contre le père d’une petite fille israélienne kidnappée par le Hamas étaient assez en deçà de la finesse de Shakespeare, cet autre poète dont on nous dit qu’il était un admirateur.
« Ces viols inventés ne sont jamais arrivés. La classe médiatique et politique est complice avec l’holocauste d’Israël à Gaza ».
Naturellement, il était partisan d’une Palestine from the river to the sea.
Judenrein. A des années lumières de la solution à deux Etats prônée par beaucoup des médias qui l’ont encensé.
Si avec tout cela il se trouvait quelqu’un pour n’avoir encore pas compris, Refaat tenait à lever toute ambiguïté :
« Est-ce que tous les Juifs sont maléfiques ? Bien sûr qu’ils le sont » !
Pourquoi cet hommage appuyé de la presse à un antisémite ?
Refaat Alareer était très bavard sur les réseaux. Il y a des centaines d’autres posts similaires sur ses pages toujours en ligne. Les journalistes ne pouvaient pas l’ignorer.
Et pourtant, ils ont choisi de mettre en avant cette histoire de poète tué par Israël.
Ce n’est que dans un deuxième temps que certains médias, à l’image de BFMTV, ont timidement qualifié le personnage de controversé, non sans surenchérir encore sur les éloges : « Sa famille et ses amis ont rendu hommage vendredi 9 décembre à cet intellectuel, admirateur de Shakespeare, auteur d’un poème sur la guerre devenu viral sur les réseaux sociaux, mais aussi critiqué pour ses déclarations controversées sur Israël. »
La Croix a aussi fait référence à son interview sur la BBC comparant le 7 octobre à l’insurrection du ghetto de Varsovie, qualifiant également ses propos de controversés – mais sans autre commentaire, ce qui est un peu léger après un titre dithyrambique « À Gaza, mort d’une figure de la nouvelle garde des auteurs palestiniens ».
Le choix de communiquer autant sur un poète pourrait s’expliquer par l’image que renvoie la poésie : celle d’un art empli de sensibilité. Le poète passe pour un être délicat à qui il serait particulièrement détestable de faire du mal.
C’est donc idéal pour ternir l’image d’Israël. Au niveau de l’information, l’intérêt de mettre en avant cet homme plutôt qu’une autre victime est très discutable, car sa principale distinction était son activité intellectuelle; or cette activité intellectuelle était tellement imprégnée de haine anti-juive que les médias ont forcément été conscients de l’antisémitisme de l’homme à qui ils ont rendu hommage.
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Ours Blanc / 5 janvier 2024
La haine anti-juive est trop bien ancrée dans les cerveaux des Gazaouis en particulier et de tous les Palestiniens en général. Si le ministre des armées israélien décide seul qu’il ne peut plus y avoir d’Israéliens pour réoccuper le territoire de Gaza, ce ministre fait une très grave faute car dans seulement cinq ans les Palestiniens se seront bien réarmés, bien entraînés soit en Iran, soit en Turquie, soit au Liban ou même au Yémen et il y aura encore d’autres 7 octobre.
La solution de bon sens serait selon deux ou trois options, bien après la libération de tous les otages vivants et décédés
1/ Israël occupe la totalité de la bande de Gaza
2/ Israël occupe tout Rafah et le Nord de Gaza de façon à maintenir un contrôle efficace et sûr.
La libération de ces deux parties ne pourrait se faire que progressivement ( 10 ans ) et contre un véritable traité de paix
3/ Comme l’Allemagne nazie, les Palestiniens devront payer de lourdes indemnités aux personnes kidnappées et à toutes les familles des personnes tuées le 7 octobre 2023
4/ Les Israéliens doivent aussi et surtout avoir leur mot à dire pour décider quelles sont la ou les meilleures options, et organiser un référendum
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Kinski / 9 janvier 2024
La dénazification de l’Allemagne n’a jamais réellement eu lieu (et l’UE a été construite en sa faveur : pour bâtir le «  » »couple franco allemand » » », il a même fallu réécrire l’Histoire de manière à effacer une grande partie des crimes de l’Allemagne). Et pourtant les Allemands qui n’adhéraient pas au régime hitlérien étaient bien plus nombreux que les Gazaouis n’adhérant pas au nazisme du Hamas.
Israël ne peut plus se permettre la moindre faiblesse, que ce soit envers les Gazaouis ou envers la communauté internationale, y compris ses faux amis américains et européens. L’UE est complice de l’islamisme et du Hamas. Et parmi les pays de l’UE, la France et la Belgique sont parmi les pires.
L’attitude des médias français mainstream, et donc du gouvernement français qui les contrôle presque tous, relève du plus pur collaborationnisme.
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Julien (de Marseille) / 19 janvier 2024
Un signe flagrant du naufrage autant littéraire et culturel que politique et sociétal de notre « douce » France !…
Autrefois : Marcel Proust et Guillaume Apollinaire
Aujourd’hui : Edouard Louis et Annie Ernaux !…
Naufrage général du monde occidental wokisé et Hamasisé : Annie Ernaux prix Nobel de la collaboration…
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