Le rav Ari Abramowitz a été interpelé après avoir tenté de dire le Kaddish, prière juive traditionnellement récitée pour accompagner le deuil, en souvenir des trois membres de la famille Salomon assassinée à Halamish.
Provocation ou acte de résistance (spirituelle) légitime ? Un groupe de Juifs conduits par le rav Ari Abramowitz s’est rendu le mardi 25 juillet sur le Mont du Temple où les visites sont autorisées mais où les prières non musulmanes sont interdites.
Face aux policiers il s’adresse au groupe et annonce son intention de réciter « au nom de de tout le peuple d’Israël » le Kaddish en mémoire de Yossi, Haya et Elad Salomon assassinés la semaine précédente à Halamish.
En signe de défiance, les participants prononcent le Kaddish face au dôme du Rocher, avant que les policiers présents sur l’esplanade n’interviennent pour interrompre la cérémonie.
L’épreuve de force se poursuit à Jérusalem
Malgré l’annonce du retrait des portiques de sécurité, interprété comme un geste d’apaisement du gouvernement israélien, les Palestiniens ont multiplié de leur côté les surenchères.
Le Waqf, l’autorité musulmane en charge des lieux saints, a appelé les fidèles à poursuivre le boycott de l’esplanade et à continuer les prières en plein air.
Pour justifier son attitude, le Waqf a publié un communiqué dans lequel il indique qu’il « n’y aura pas d’entrée dans la mosquée al-Aqsa jusqu’à ce qu’un comité technique du Waqf fasse une évaluation de la situation et que la situation revienne à ce qu’elle était avant le 14 juillet »… Autrement dit, le Waqf ne souhaite nullement que la situation se calme.
Depuis dix jours, ces rassemblements donnent régulièrement lieu à des débordements et des violences.
Mardi soir, des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre ont à nouveau eu lieu porte des Lions, à l’entrée de la vieille ville de Jérusalem.
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Auteur : © InfoEquitable.
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