Le Premier ministre israélien viendra défendre la politique d’Israël face aux chefs de la diplomatie européenne.
Benyamin Netanyahu rencontrera à Bruxelles le lundi 11 décembre les 28 ministres européens des Affaires étrangères. C’est la première fois que le Premier ministre israélien aura l’occasion de s’exprimer face à l’ensemble des chefs de la diplomatie de l’Union Européenne. Cette rencontre intervient dans un contexte de blocage entre Israël et les Européens en raison du désaccord entre les deux parties sur la question des localités juives de Judée-Samarie. Plusieurs pays de l’UE considèrent de la politique de « colonisation » des Israéliens est la principale cause de l’échec du processus de paix avec les Palestiniens. En raison de ce désaccord, les relations entre Israël et les institutions européennes ne sont pas au beau fixe. Les Européens ont suspendu les réunions du « conseil d’association », pourtant prévues dans l’accord de coopération conclu il y a 17 ans entre l’UE et Israël. La dernière réunion en date remonte à 2012.
C’est en fait Benyamin Netanyahu qui a suggéré aux Européens d’organiser la rencontre informelle qui aura lieu le 11 décembre à Bruxelles. Le chef de la politique étrangère de l’UE, Federica Mogherini, a accédé à sa demande.
Selon le Jerusalem Post, on a déjà une idée de la teneur des propos que le Premier ministre israélien entend tenir à ses interlocuteurs.
Citant « un haut responsable diplomatique » israélien, le Jerusalem Post croit savoir que Netanyahu dira à ses interlocuteurs à quel point leur obsession des « colonies » est « ridicule ». Il leur rappellera que le conflit israélo-arabe a précédé de 50 ans le problème des implantations et que 85% d’entre elles sont situées dans des zones « dont tout le monde sait qu’elles reviendront à Israël à l’issue de la négociation ».
Israël a permis de déjouer une quarantaine d’attentats en Europe
Le Premier ministre israélien ne viendra pas à Bruxelles comme un fautif implorant la mansuétude de ses juges mais bien pour plaider la cause légitime d’Israël. Selon son entourage, Netanyahu soulignera à quel point la politique d’Israël est un gage de stabilité au Moyen-Orient… et en Europe. Il devrait à cette occasion livrer des informations sur une quarantaine d’attentats de grande envergure qui ont été déjoués en Europe ces derniers mois grâce au concours des services de sécurité israéliens. « Nous vous apportons la technologie, la sécurité… Demandez à vos populations s’ils préfèrent traiter de ces questions avec Israël ou Ramallah », devrait en substance déclarer Netanyahu lors de la rencontre.
Certains de ces arguments ne sont certes pas nouveaux, mais c’est la première fois que le Premier ministre israélien aura l’occasion de les développer face à l’ensemble des ministres des Affaires étrangères européens. Nul doute que la rencontre du 11 décembre à Bruxelles sera une séquence importante et largement commentée. InfoEquitable mobilisera toutes ses équipes pour assurer la meilleure couverture de l’événement.
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Image : Flickr CC BY.NC 2.0 EEAS
‘Ami Artsi עמי ארצי / 30 novembre 2017
Netanyahou doit surtout briser le mythe de la colonisation israélienne : il n’existe pas de colonies israéliennes. Les Arabes ont rejeté le plan de partition (résolution 181 de l’ONU de novembre 1947), de fait, ils n’ont aucun territoire qu’ils puissent revendiquer.
La résolution 242 faisait allusion au Sinaï et au Golan. Le Sinaï a été rendu aux Egyptiens et le Golan, on ne peut pas le rendre car il y va de la sécurité de l’Etat d’Israël. Le plateau du Golan est en hauteur. Les Syrien descendaient les agriculteurs juifs de Galilée depuis ce point stratégique. La Syrie est encore en guerre contre Israël à l’heure actuelle et elle est, en plus, en ce moment, un pays complètement instable, l’Iran (qui a juré la destruction d’Israël) commence, en plus, à s’y installer.
Voilà ce que doit rappeler Netanyahou en priorité.
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madeleine / 5 décembre 2017
Netanyahu n’a qu’un argument qu’il doit marteler : il n’y a pas, il n’y a jamais eu d’arabes « palestiniens ». Ce sont des imposteurs issus d’Arabie saoudite et d’Egypte (comme l’était Yasser Arafat, né en Egypte). Les imposteurs arabes « palestiniens » ont un pays : la Jordanie attribuée par les Anglais lors du Plan de partage en 1948. Les seuls « palestiniens », la seule « Palestine » ayant historiquement existé sont les HEBREUX renommés « PALESTINIENS » par les Romains, vainqueur d’une guerre contre les Hébreux, et la JUDEE-SAMARIE renommée « PALESTINE » également par les mêmes Romains.
Point barre. Netanyahu n’a rien d’autre à ajouter.
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