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Distribution d’aide mortelle à Gaza : l’AFP a-t-elle privilégié la version du Hamas ?

Un document – que nous publions intégralement – laisse apparaître un déséquilibre en faveur du Hamas et au détriment d’Israël. InfoEquitable a soumis ce document à l’Agence France-Presse dont nous publions également la réponse.

 

Une équipe de journalistes professionnels a examiné attentivement le fil des dépêches de l’AFP couvrant l’épisode meurtrier du 29 février 2023 à Gaza, lorsque plusieurs dizaines de personnes se pressant autour d’un convoi apportant de la nourriture ont perdu la vie.

Leur note de synthèse semble indiquer que la version du Hamas mettant en cause l’armée israélienne été privilégiée par rapport aux démentis de Tsahal.

Nous publions cette note, suivie plus bas de la réponse de l’AFP, afin de laisser les lecteurs juges.

 

Note sur la couverture par l’Agence France-Presse des événements à Gaza du 29 février 2023 

 

Le 29 février 2024, un très grave incident à l’occasion de l’entrée à Gaza d’un convoi d’une quarantaine de camions d’aide humanitaire a entraîné la mort de plusieurs dizaines de civils palestiniens. 

 

L’examen de l’ensemble des dépêches que l’AFP a consacré à cet événement permet de constater un déséquilibre flagrant des sources et du traitement de l’information en faveur de la version des faits livrée par le Hamas au détriment de la version de l’armée israélienne.

 

Cette pratique est à l’évidence en contradiction avec la Charte des bonnes pratiques éditoriales et déontologiques de l’AFP qui, en tête des « 10 lignes directrices », indique que « les journalistes fournissent une information exacte, équilibrée et impartiale de l’actualité. Ils corrigent leurs erreurs et dans la transparence » et « ne relaient pas d’influence extérieure. » 

 

Les deux versions en présence 

 

Version du Hamas Le jeudi 29 février, à la mi-journée, le Hamas affirme que 104 civils palestiniens auraient été tués par des tirs israéliens alors qu’ils se ruaient sur des camions d’aide humanitaire, dans le nord de la bande de Gaza. 

 

Version de l’armée israélienne Moins d’une heure après, l’armée israélienne dément l’information et fait état de deux incidents distincts : 

 

–  D’une part, affirme Tsahal, des dizaines de Palestiniens ont été victimes d’un mouvement de foule de plusieurs milliers de Gazaouis dû à une tentative de pillage des camions d’aide humanitaire. Des personnes ont été piétinées, d’autres écrasées par les camions.

 

–  D’autre part, un groupe de soldats israéliens présents à une centaine de mètres pour sécuriser le passage du convoi aurait ouvert le feu sur un groupe de Palestiniens qui avançaient vers eux et refusaient de s’arrêter malgré les tirs de sommation. Moins de dix Palestiniens auraient été tués lors de ce second incident.

 

L’AFP privilégie la version du Hamas et ne rapporte la version israélienne que de manière incomplète

 


Tout au long de l’après-midi et jusqu’en fin de soirée, l’AFP va diffuser sur son fil une synthèse, réactualisée à plusieurs reprises et titrée de la façon suivante :

 


« Des tirs israéliens lors d’une distribution d’aide font 104 morts à Gaza, selon le Hamas ».
Cette synthèse sera diffusée à douze reprises (six fois sur le fil général et six fois sur le fil Eco) à 13 h 36, 15 h 18, 18 h 25, 19 h 15, 19 h 50, et 21 h 24. 

 

Alors que la position israélienne est connue depuis 13 h 50, l’AFP continue durant toute la journée du jeudi 29 février de privilégier de manière exclusive dans son titre la version du Hamas. 

 

Les explications de Tsahal (que personne ne conteste aujourd’hui, les scènes de pillage ayant été filmées dans leur totalité par des drones israéliens) ne sont données que dans le corps de la dépêche, dans un court paragraphe de trois lignes.

 

« Des sources israéliennes ont confirmé que des soldats, se sentant « menacés », avaient tirés à balle réelles mais nié que ces tirs soient responsables de ce bilan. L’armée a fait état de « dizaines de morts et de blessés », bousculés ou piétinés par la foule qui a « encerclé les camions et pillé » les cargaisons ».

 

Mais aucune dépêche de synthèse ne sera titrée pour mettre en exergue la version de Tsahal. 

 

La correction du titre n’intervient que de manière tardive en fin de soirée 

 

A 22 h 22, l’AFP diffuse une version réactualisée de la dépêche dont le titre a été légèrement modifié :

 

« Gaza : tirs israéliens et bousculade lors d’une distribution d’aide, plus de 110 morts selon le Hamas »

 

S’il intègre l’information d’une « bousculade », ce titre persiste à mettre en avant les « tirs israéliens », laissant supposer que la bousculade n’aurait été que la conséquence des tirs israéliens sur la foule, ainsi que le soutient la propagande du Hamas.

 

La version israélienne soutient au contraire que les tirs des soldats ne sont intervenus qu’après la bousculade.

 

Au cours de la nuit cette synthèse est à nouveau rediffusée (02 h 48 et 06 h 44) avec le titre suivant, à nouveau modifié.

 

« Gaza : tirs israéliens et bousculade lors d’une distribution meurtrière d’aide ».

 

De rares dépêches moins unilatérales

 

A 16 h 26 et 19 h 02, et 21 h 03 l’AFP publie une dépêche – « A Gaza, une distribution d’aide alimentaire tourne au cauchemar » – qui tente d’exposer de manière plus équilibrée les versions de chaque camp.

 

Pareillement, au cours de la soirée (à 20 h 50 et 21 h 12), la synthèse – « Gaza : ce que l’on sait sur le drame lors d’une distribution d’aide » – retrace le déroulé des faits sans en inverser la chronologie et reprend de manière détaillée en les confrontant les affirmations palestiniennes et israéliennes ». 

 

Vendredi 1er Mars 

 

Des réactions de condamnation en cascade… sans faire entendre le point de vue israélien 

 

Après avoir privilégié la version du Hamas durant toute la journée du jeudi 29 février, l’AFP rapporte le lendemain les condamnations françaises et internationales sans jamais diffuser la moindre dépêche rapportant le point de vue israélien. 

 

Une synthèse de 10 h 59 est titrée : « Condamnations internationales après des tirs israéliens sur un convoi d’aide à Gaza ». 

 

Ce titre rapporte de façon tendancieuse une information erronée.

 

Les Israéliens démentent avoir « tiré sur le convoi » mais sur un groupe distinct de Palestiniens qui approchaient des soldats et refusaient de s’arrêter malgré les tirs de sommation.

 

Une fois encore, l’AFP présente à ses abonnés la thèse du Hamas comme avérée.

 

Dès le milieu de la nuit une alerte (01 h 14) puis une dépêche plus développée expriment la « ferme réprobation » d’Emmanuel Macron et sa « profonde indignation face aux images qui nous parviennent de Gaza où des civils ont été pris pour cible par des soldats israéliens ».

 

A 9 h 02 et 9 h15, l’AFP fait état de la réaction du Quai d’Orsay en débutant ses deux dépêches comme suit :

 

« Le ministre des Affaires étrangères a appelé vendredi à une enquête indépendante sur la mort, annoncée par le Hamas, de plus de 110 personnes lors d’une distribution d’aide alimentaire à Gaza après des tirs israéliens ».

 

Formulation une nouvelle foi inexacte et mensongère qui tente de présenter les affirmations du Hamas comme des faits établis.

 

La même formulation est reprise à 11 h 17 pour rapporter la « condamnation » de la Grande Mosquée de Paris.

 

Tout au long de la journée, l’AFP rapporte les condamnations et les réactions

 

–  du chef de la diplomatie européenne, Josep Borell, qui dénonce un « nouveau carnage »,

 

–  du ministre des Affaires étrangères allemand qui demande une « enquête »,

 

–  de la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, qui se
dit « profondément troublée »,

 

–  du chef de la diplomatie espagnole, José Manuel Albares,

 

–  du ministère turc des Affaires étrangères qui dénonce « un nouveau crime
contre l’humanité »,

 

–  du secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, qui « condamne ces
événements »,

 

–  du porte-parole du département d’Etat américain qui exige d’Israël « des
réponses »,

 

–  du gouvernement italien qui demande un « cessez-le-feu immédiat »,

 

–  de l’ambassadeur palestinien à l’Onu,

 

–  du porte-parole de la diplomatie chinoise qui « condamne vigoureusement »,

 

–  du chef de l’Union africaine, qui « condamne fermement le massacre des
Palestiniens »… 

 

…Au total, 45 dépêches consacrées aux réactions internationales sans qu’aucune ne soit rédigée depuis Jérusalem pour permettre aux abonnés de prendre connaissance de la réponse du gouvernement israélien, mis en cause dans cette affaire.

 


Ce déséquilibre flagrant des réactions confirme le non-respect par l’Agence France-Presse des principes déontologiques qu’elle s’est elle-même fixée dans sa charte.
Face à un tel manque de neutralité, on est en droit de s’interroger sur les raisons qui ont poussé l’AFP à faire preuve d’une telle complaisance envers le Hamas dans la couverture de cet épisode.

 

InfoEquitable a soumis cette note à la direction de l’Agence France-Presse pour recueillir son avis.

Voici la réponse de l’AFP, signée de la Rédactrice en chef centrale, Sophie Huet.

 

Vous accusez l’AFP de graves déséquilibres dans la présentation des versions émanant du Hamas et d’Israël lors du traitement de l’information de la journée du 29 février.

 

Pour vous répondre, je commencerai par vous préciser la manière dont l’AFP opère dans la région comme dans le reste du monde, dans ses différents métiers et formats, avant de détailler la couverture de cette journée. 

 

L’AFP dispose d’un bureau à Jérusalem et de journalistes basés de longue date dans la bande de Gaza. Le bureau de Jérusalem s’attache à systématiquement recueillir les versions des faits, auprès du Hamas et des autorités israéliennes mais aussi dans la mesure du possible directement sur le terrain quand les lieux sont accessibles, et dans la mesure du possible auprès de témoins directs des faits. Ces éléments recueillis sur le terrain font l’objet d’une diffusion en texte, mais aussi en photo et vidéo, en temps réel, au fil des précisions obtenues et des nouvelles déclarations. 

 

Travailler en temps réel 

 

Les contraintes de la couverture en temps réel ne permettent pas de présenter rapidement toutes les versions des faits, ni de formuler immédiatement les choses de la manière la plus précise. Comme auparavant, et particulièrement depuis le 7 octobre, nous réévaluons constamment nos consignes rédactionnelles pour tirer les enseignements des complexités rencontrées lors de nos couvertures. 

 

Il convient de rappeler que les principaux clients de l’AFP sont des médias. Les différents formats diffusés par l’AFP s’adressent principalement à ces derniers, qui suivent l’actualité en temps réel. En texte, cela se matérialise par de brèves alertes (une ligne avec une source), qui sont ensuite développées dans des articles. Il existe différents types d’articles comme le Papier général, qui reprend les principales informations du moment et est régulièrement actualisé, le Papier d’angle, qui développe un aspect de cette information, le Repères, qui fournit les éléments essentiels pour comprendre, ou encore la Synthèse des réactions. C’est cet ensemble, auquel s’ajoutent les couvertures en photo et vidéo, qui constitue la couverture de l’AFP. 

 

Un seul Papier général, actualisé sept fois au fil de la journée 

 

Vous écrivez que la synthèse “Des tirs israéliens lors d’une distribution d’aide font 104 morts à Gaza, selon le Hamas” a été diffusée à douze reprises. C’est faux. Vos sources opèrent une distinction purement interne à l’AFP qui n’a pas d’incidence chez les clients de l’Agence, les différents “fils” de l’AFP étant destinés à des profils de clients différents qui reçoivent simultanément les mêmes versions de différentes dépêches. 

 

Cet article est le Papier général, qui a été actualisé à sept reprises après les faits consécutifs à la distribution d’aide le 29 février (13h36, 15h18, 18h25, 19h25, 19h50, 21h44 et 22h22 puis le 30 février), avec les éléments nouveaux au fil de la journée.  

 

Entre ces différentes actualisations, l’AFP a diffusé de nombreuses alertes et dépêches factuelles, visant à informer ses clients des derniers développements. 

 

C’était donc le cas pour la première information, avec une alerte à 10h49, citant le directeur de l’hôpital Al-Chifa, et faisant état de 50 morts après des tirs israéliens en direction de Palestiniens se ruant sur l’aide. Il est très vite précisé dans la dépêche suivante (urgent) que l’AFP a contacté l’armée israélienne qui n’a pas commenté ces informations dans l’immédiat. De la même manière, à 12h58, l’AFP a cité dans une alerte le ministère de la Santé du Hamas faisant état de 104 morts, en précisant encore très vite que l’armée israélienne, contactée par l’AFP, n’a pas commenté ces informations dans l’immédiat. 

 

La version de l’armée israélienne 

 

C’est à 13h37 que l’AFP diffuse une alerte faisant état de la position israélienne, soit bien avant 13h50, heure à laquelle vous situez la première publication de la position israélienne. 

 

“Gaza : des sources israéliennes confirment des tirs à balles réelles par des soldats « menacés » lors d’une distribution d’aide” 

 

Cette information est donc reprise dans l’actualisation du Papier général, dès le deuxième paragraphe : “Des sources israéliennes ont confirmé que des soldats, se sentant « menacés », avaient tiré à balles réelles mais nié que ces tirs soient responsables de ce bilan. L’armée a fait état de « dizaines de morts et de blessés », bousculés ou piétinés par la foule qui a « encerclé les camions et pillé » les cargaisons.” 

 

L’armée israélienne n’a pas “moins d’une heure après les faits” démenti l’information, ni fait état de deux incidents distincts, contrairement à ce que vous écrivez. 

 

Vous faites référence aux scènes de pillages filmées “dans leur totalité” par les drones israéliens pour affirmer que “personne ne conteste aujourd’hui” les explications de l’armée israélienne. 

 

Je vous précise que le New York Times a écrit ceci: 

 

« The Israeli military claimed that the drone video it released showed a mass stampede in which Gazans are trampled, but the quality and the length of the clips makes it difficult to confirm these claims, adding confusion to the sequence of events that led to the deaths.

 

The video, which does not include audio, was edited by the Israeli military with multiple clips spliced together, leaving out a key moment before many in the crowd begin running away from the trucks, with some people crawling behind walls, appearing to take cover.

 

After a cut in the drone video, at least a dozen bodies are visible on the ground at the scene; it is not clear whether the people are injured or dead.

 

A small number of people may have been struck by aid trucks during the panic, and two Israeli military vehicles are also visible at the scene.

 

separate video released by Al Jazeera of the crowd near the aid convoy captures the sound of gunfire and shows multiple tracer rounds, originating from the southwest where an Israeli military base is located. »

 

L’armée israélienne, que nous avons sollicitée, n’a à ce jour pas publié la version complète des images. En raison des restrictions imposées par cette dernière, l’AFP n’a pas été en mesure de se rendre sur les lieux mais a pu recueillir des témoignages directs dans les hôpitaux. 

 

Une équipe de l’Onu a affirmé le 1er mars avoir vu à l’hôpital Al-Chifa “un grand nombre de blessures par balles”. 

 

A ce jour, l’armée israélienne n’a fourni aucun bilan précis des faits, distinguant les morts des blessés. 

 

Les sujets détaillés 

 

A 16h26, l’AFP diffuse un Papier d’Angle: A Gaza, une distribution d’aide alimentaire tourne au cauchemar. Ce papier reprend les explications fournies par l’armée israélienne, par des témoins rencontrés par nos reporters à Gaza et les services de santé à Gaza. Ce papier sera actualisé ensuite notamment avec des déclarations de Daniel Hagari, porte-parole de l’armée israélienne, affirmant que les soldats n’avaient mené « ni tirs de tanks, ni frappes aériennes en direction du convoi ». 

 

A 20h50, le Repères “Gaza: ce que l’on sait sur le drame lors d’une distribution d’aide” reprend les différentes versions, et est également actualisé avec les propos du porte-parole de l’armée israélienne. 

 

Vous écrivez que l’AFP a diffusé de “rares dépêches moins unilatérales”, en mentionnant ces deux derniers papiers. C’est inexact. Il s’agit au final de trois papiers : papier général, papier d’angle et Repères, qui sont tous actualisés au fil de l’évolution de l’actualité.  

 

Vous faites également référence à la synthèse rassemblant les réactions internationales. Il s’agit d’un exercice classique, pratiqué dans ce cas comme par exemple lors de la mort d’Alexeï Navalny, consistant à rassembler les réactions internationales. Celle-ci a été diffusée dès 21h29 le 29 février avant d’être régulièrement actualisée. Les principales réactions internationales à une information importante font toujours l’objet d’alertes et de synthèses séparées. Comme il s‘agit des réactions internationales, elles se concentrent sur ces dernières. 

 

L’AFP rejette les accusations de partialité 

 

L’AFP ne cherche en aucune manière à présenter la version du Hamas comme un fait établi et c’est précisément la raison pour laquelle elle cite le Hamas comme source quand elle y fait référence. 

 

La version israélienne a été exposée, en temps réel, dans notre production texte, mais aussi dans notre production vidéo, avec la diffusion d’extraits des déclarations de Daniel Hagari le 29 février, les 1er et 2 mars. 

 

Vos accusations sont basées sur des éléments partiels et parcellaires de la couverture de l’AFP qui en Israël comme ailleurs déploie tous les efforts possibles pour fournir en temps réel une couverture impartiale. Elles témoignent d’une approche biaisée à l’égard de l’Agence, qui ne prend jamais en considération les multiples sujets qu’elle a produits sur les suites du 7 octobre côté israélien, pour raconter les tragédies humaines, recenser les otages et en faire les portraits, donner la parole à leurs proches notamment. 

 

L’AFP rejette vigoureusement vos accusations d’une couverture qui serait déséquilibrée, complaisante à l’égard du Hamas ou manquant de neutralité. 

 

Jour après jour, au prix d’un coût humain très élevé, dans le respect de ses principes déontologiques et en toute indépendance, l’Agence privilégie le journalisme de terrain, les témoignages et sources multiples, et ne saurait se contenter de la pratique binaire d’une version officielle contre une autre. 

 

Pour l’essentiel, se fondant sur la note de synthèse et après avoir consulté l’original des dépêches de l’AFP consacrées à cette affaire, InfoEquitable maintient que l’Agence France-Presse semble bien avoir privilégié la version du Hamas, notamment en laissant supposer que les civils ayant trouvé la mort lors de l’épisode de la journée du 29 février ont été tués dans leurs majorité par des tirs de l’armée israélienne. La mise en avant répétée des allégations du Hamas dans un grand nombre de titres jusqu’au lendemain de l’incident, fût-elle assortie de la mention de la source « Hamas », a eu pour effet selon nous de présenter comme avérée la thèse du Hamas qui ne l’est nullement.

InfoEquitable continuera à œuvrer en faveur d’une information objective et d’une couverture équilibrée du conflit israélo-palestinien.

 


© InfoEquitable. Si vous souhaitez reproduire cet article, merci de demander ici une autorisation écrite préalable.

 

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