« Le système éducatif de l’Autorité palestinienne a créé un nationalisme palestinien qui est incompatible avec l’existence d’Israël », selon une nouvelle étude. Les manuels scolaires des petites classes de primaire « éduquent les enfants à s’engager dans un conflit actif. Les enfants sont mentalement préparés à se lancer dans l’action et à sacrifier leur vie s’ils en ont l’opportunité ; ils grandissent avec une tendance à se battre contre Israël. » Dans les plus grandes classes de primaire, les manuels adhèrent à « la voie de l’OLP qui combine diplomatie et violence dans le but de libérer complètement la Palestine. »
Toutes ces constatations sont le fruit d’une enquête richement documentée. L’AFP, qui la semaine dernière renvoyait dos à dos les systèmes scolaires israélien et palestinien en occultant les exemples pourtant déjà connus d’incitation à la haine dans les écoles palestiniennes, ne parle pas de ce nouveau rapport.
Il ne fait pourtant guère de doute que les journalistes sont au courant de sa publication, puisque le Jerusalem Post s’en est fait l’écho.
45 livres examinés et une constatation : le programme est plus radical que les années précédentes
L’Institute for Monitoring Peace and Cultural Tolerance in School Education (IMPACT-se) « observe et analyse les programmes scolaires à la lumière de standards internationaux de paix et de tolérance dérivés de l’UNESCO et entend lutter contre la radicalisation de la jeunesse. »
IMPACT-se s’est penché sur 45 manuels et guides d’enseignement utilisés pour l’année 2016-2017 dans les écoles de régions sous administration de l’Autorité palestinienne. Les sujets de ces livres allaient des mathématiques à l’éducation islamique en passant par l’éducation chrétienne et la langue arabe.
L’étude affirme que « le nouveau programme palestinien, qui inclut de nouveaux manuels pour les classes 1 à 4, est significativement plus radical que les programmes précédents. Encore plus que les manuels de 2014-2015, le programme apprend aux étudiants à être des martyrs, diabolise et nie l’existence d’Israël et met l’accent sur un « retour » à un foyer exclusivement palestinien. »
Les enfants apprennent qu’ils doivent être prêts à se sacrifier. Cela va jusqu’à des cours d’arithmétique qui donnent comme exercice de compter le nombre de « martyrs » morts (dans des opérations pour assassiner des Israéliens). Un livre encourage aussi les enfants à devenir des « martyrs » en montrant une illustration d’élèves regardant la chaise vide d’un camarade de classe, surmontée d’un panneau : « le martyr ».
Les cartes géographiques de la « Palestine arabe » reprennent intégralement les frontières d’Israël, en les définissant comme les « Territoires occupés de 1948 ».
Point positif, une éducation sur le christianisme est donnée; mais les traces de l’ascendance juive du christianisme sont effacées. Les enfants ne reçoivent d’ailleurs aucune éducation sur le judaïsme et les Arabes sont présentés comme les habitants originels du pays.
Les critères de paix et de tolérance ne sont pas respectés
IMPACT-se explique que ses critères d’évaluation des programmes scolaires sont dérivés de standards de l’UNESCO. L’étude estime qu’ils que les programmes scolaires palestiniens actuels vont « à l’encontre de tous les principes des standards pour la paix et la tolérance de l’UNESCO, » notamment par manque d’explications sur l’Autre (le peuple juif) dont l’existence même est niée.
Le standard de l’UNESCO « qui veut que les programmes n’incluent que des informations non biaisées » n’est pas non plus rempli par le programme de l’AP, selon l’étude. « Les leçons enseignées à ces jeunes étudiants ne montrent les Juifs que tuant des enfants palestiniens, empêchant des ambulances de passer, détruisant des maisons et villages et construisant des colonies illégales. Est-ce que les enfants palestiniens ne méritent pas de savoir que la grande majorité des Israéliens ont grandi dans des pays arabes et musulmans ou que les gens dépeints dans les manuels sur le christianisme en train d’accueillir Jésus à Jérusalem étaient juifs ? Sans comprendre et sans avoir d’empathie pour les Juifs en tant que minuscule minorité souffrant également, et en manquant de toute connaissance sur leur attachement historique à cette Terre d’Israël / Palestine, comment leurs jeunes cœurs peuvent-ils s’ouvrir ? »
Le rapport estime, avec certaines nuances toutefois, que l’influence de ces manuels sur la jeunesse palestinienne est forte : « Bien que le pouvoir militaire de l’Autorité palestinienne soit comparativement faible et que le territoire qu’elle contrôle soit toujours limité, le système éducatif et le corps étudiant sont contrôlés par les autorités de Ramallah. Alors que dans la Bande de Gaza le régime palestinien du Hamas peut recourir à la violence tant qu’il le veut grâce à une fourniture constante d’armes et d’argent par des alliés radicaux, l’Autorité palestinienne doit maintenir à un degré élevé la possibilité de nier ses actions, puisque ses finances sont dépendantes de contributions étrangères de sources croyant ostensiblement – ou voulant croire – en l’engagement de l’AP pour la paix. Le programme ne nous dit pas tout sur l’enseignement qui est donné aux enfants palestiniens : ils sont certainement exposés à des sources au delà du programme, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des écoles. Néanmoins, le programme joue un rôle central pour façonner la vision du monde des étudiants et il représente la voix de l’autorité. »
Le système scolaire israélien lui aussi évalué
IMPACT-se mène des études selon la même méthodologie sur les programmes scolaires d’autres pays (Turquie, Iran…), dont Israël. Parmi les conclusions de l’étude des manuels scolaires israéliens, il apparaissait que « Les manuels israéliens voient la paix comme le but ultime, et la dépeignent comme hautement désirable et atteignable, alors que la guerre est considérée comme un événement négatif, bien que parfois nécessaire. » Les manuels israéliens « n’incluent pas de message d’incitation à la haine ou de stéréotypes contre les Palestiniens. » Et ces livres « incluent une représentation respectueuse de la culture et de l’héritage arabe et musulman. »
La mise en équivalence des systèmes scolaires israélien et palestinien par l’AFP, qui concluait son article en relayant l’idée selon laquelle « Les cas de déshumanisation et de diabolisation de l’autre sont rares dans les deux programmes », est donc contestable à la lecture de ces études.
IMPACT-se étant une organisation israélienne, ses détracteurs pourraient mettre en doute son impartialité. Mais les exemples cités dans les études apparaissent bien réels. Le rapport sur les manuels scolaires palestiniens contient quantité d’illustrations tirées de ces livres qui montrent que la violence et les attentats exercés contre Israël ne naissent pas dans le vide. L’une de leurs causes est l’endoctrinement des enfants scolarisés dans les écoles de l’Autorité palestinienne.
Celle-ci, dirigée par Mahmoud Abbas qui avait été élu en 2005 pour un mandat de 4 ans mais continue malgré tout à être l’interlocuteur privilégié des diplomaties, finance en partie son système éducatif avec les dons des contribuables européens. En mars 2016, par exemple, l’Union européenne avait promis à l’Autorité palestinienne 170.5 millions d’euros dans le but de l’aider « à fournir des services sanitaires et éducatifs, à protéger les familles les plus pauvres et à apporter un soutien financier aux hôpitaux de Jérusalem-Est. » Mais les contribuables savent-ils quel type d’éducation ils soutiennent ?
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Auteur : InfoEquitable
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Mymy / 12 avril 2018
C’est une vieille histoire qui a des décennies.
Au début des années 2000, une enquête avait déjà montré que les manuels scolaires palestiniens incitaient les élèves depuis leur plus jeune âge à la haine et au meurtre contre les juifs et les Israéliens, et en faveur du combat jusqu’à la mort contre eux.
Pour les petites classes, il y avait par exemple à additionner : 2 juifs tués + 2 juifs tués = ……. juifs tués.
Dans les classes supérieures, on demandait aux élèves de rédiger un texte expliquant pourquoi l’on doit se sacrifier pour libérer la Palestine.
Et ainsi, tout à l’avenant. C’est sans fin.
Ce matériel pédagogique était financé en grande partie par l’Union européenne.
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