Selon la justice israélienne, le Hamas aurait payé les parents pour qu’ils accusent Tsahal à tort. L’enfant serait en réalité mort de maladie.Â
Le décès de Leïla al-Ghandour, un bébé palestinien de 8 mois prétendument « asphyxié » par des gaz lacrymogènes israéliens le 14 mai dernier, était sans doute une énième manipulation du Hamas à l’intention des médias.
Plus d’un mois après la mort du nourrisson à Gaza, un document officiel israélien vient révéler élément un déterminant à l’appui de cette thèse de la « fake news ».
Selon un membre de la famille, Leïla al-Ghandour serait morte d’une maladie du sang dont elle souffrait depuis sa naissance. Le jour de son décès, les responsables du Hamas seraient intervenus et auraient payé les parents pour qu’ils affirment que leur enfant avait succombé aux gaz lacrymogènes des soldats israéliens.
Toute la presse israélienne a rapporté ce rebondissement. Le Yediot Aharonot :
Le Jerusalem Post :
Et même le très à gauche Haaretz qui, d’habitude, ne ménage pas ses critiques à l’égard de Tsahal et n’hésite pas à prendre la défense des Palestiniens.
Une enquête rigoureuse menée par la justice israélienne
Ce dernier développement de l’affaire est parvenu aux enquêteurs quelques jours après le décès de Leïla al-Ghandour.
Le 28 mai 2018, des soldats israéliens arrêtent une jeune palestinien de 20 ans, Mahmoud Omar, alors qu’il tente de s’attaquer à un poste de Tsahal le long de la barrière séparant Israël de Gaza.
Lors de son interrogatoire, le jeune homme reconnait son appartenance aux Brigades des Martyrs d’al-Aqsa, une groupe terroriste lié au Fatah. Les Israéliens établissent en outre un lien de parenté entre Mahmoud Omar et la famille al Ghandour : le jeune Palestinien est le cousin germain du nourrisson décédé.
Face aux enquêteurs, poussé dans ses retranchements, le jeune homme livre alors une version sensiblement différente de la mort de sa jeune cousine.
Détails à l’appui, il explique que la petite Leïla est en réalité décédée le 14 mai d’une maladie héréditaire dont elle souffrait depuis sa naissance, qui avait également entraîné le décès d’un de ses frères, Salim al-Ghandour, en 2017.
Mahmoud Omar précise que c’est le chef du Hamas dans la bande de Gaza, Yahya Sinwar en personne, qui aurait contacté les parents, leur offrant la somme de 8.000 shekels (environ 1.900 euros) pour qu’ils affirment devant les médias que leur fille était morte « asphyxié » par les gaz lacrymogènes.
Tous ces éléments figurent aujourd’hui dans les procès-verbaux établis par les enquêteurs israéliens lors de l’interrogatoire de Mahmoud Omar.
Dès le début de l’affaire, InfoEquitable avait mis en doute la version palestinienneÂ
Ces nouveaux développements de l’affaire al-Ghandour confirment la piste de la « fake news » qui avait été soulevée par InfoEquitable dès l’annonce de la mort la fillette.
InfoEquitable avait notamment souligné toutes les invraisemblances rapportées par l’Agence France-Presse (AFP), qui reprenait complaisamment les accusations palestiniennes à l’encontre de Tsahal.
La dépêche de l’AFP avait été reprise par de nombreux journaux, comme Le Point.
Quatre jours plus tard, c’est suite au travail d’InfoEquitable que l’AFP avait finalement émis une nouvelle dépêche faisant état des éléments remettant en cause la thèse qu’elle avait mise en avant.
InfoEquitable était à cette occasion revenu sur l’usage récurrent de la thématique des civils « gazés » par l’armée israélienne dans la propagande palestinienne.
L’AFP fait marche arrière
Cette fois, dès le 21 juin, l’Agence France-Presse a rendu compte des derniers éléments recueillis par les enquêteurs israéliens.
L’information de l’AFP a été reprise par Le Figaro :
Ainsi que par Le Point, Europe 1, L’Express et Atlantico :
Malgré le démenti, le mal est fait…
Quelques jours auparavant, des dizaines de journaux francophones avaient colporté l’information du « bébé palestinien gazé ».
A l’exception des cinq journaux que nous venons de citer, aucun des autres grands titre de la presse francophone n’a à notre connaissance eu l’honnêteté d’assurer ne serait-ce qu’un simple « suivi » de le l’information et d’informer leurs lecteurs de cette mise en cause plus que sérieuse de la version forgée par le Hamas.
… Mais les techniques de manipulation du Hamas commencent à être dévoilées
Il n’en reste pas moins que les médias français – l’AFP au premier chef – commencent à se méfier de ce type d’informations diffusées depuis des années par les Palestiniens.
Les journalistes les plus responsables se sont rendus compte que c’est leur réputation professionnelle qui est désormais en jeu.
Le manque de rigueur et la complaisance avec lesquels certains médias relayent la propagande de mensongère des islamistes du Hamas a fini par être un peu trop voyant, entachant la crédibilité de toute une profession.
Peut-être le patient travail de vérification mené par InfoEquitable depuis bientôt deux ans a-t-il aussi fini par porter ses fruits.
A cet égard, nous persisterons dans cette voie afin de débusquer les informations frelatées et les campagnes de diffamation anti-israéliennes.
Une autopsie qui tarde à venir…
Que sait-on aujourd’hui sur les causes exactes de la mort de Leïla al-Ghandour ? Même à Gaza, ils ne sont désormais guère légion à défendre la thèse du « bébé gazé par les lacrymogènes ». Citée par l’AFP, la famille du nourrisson continue d’affirmer que l’enfant est bien mort asphyxié alors qu’elle se trouvait au milieu des manifestants, non loin de la barrière qui sépare la bande de Gaza d’Israël. Une version peu crédible qui n’explique pas les circonstances dans lesquelles un bébé de huit mois se serait retrouvé au milieu des émeutiers. Quelques jours après l’annonce de sa mort, le ministère de la santé à Gaza a lui-même annoncé qu’il retirait le nom de Leïla al-Ghandour de la liste officielle des victimes des affrontements avec l’armée israélienne… dans l’attente des résultats de l’autopsie. Interrogé à ce sujet le 21 juin, soit plus d’un mois après le décès de l’enfant, le porte-parole du ministère gazoui de la Santé a indiqué à l’AFP que cette autopsie était « toujours en cours »…
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Image : tirée d’une capture d’écran Twitter. Une photo diffusée le 15 mai par le correspondant anglophone en charge des territoires palestiniens pour l’AFP, accompagnée de la mention « une image incroyablement saisissante du bébé de huit mois Leila al-Ghandour, mort d’avoir inhalé des gaz lacrymogènes à la frontière israélienne ».
Auteur : InfoEquitable. Si vous souhaitez reproduire cet article, merci de demander ici une autorisation écrite préalable.
דוב קרבי dov kravi / 26 juin 2018
Merci pour votre excellent travail.
Cela étant, je doute fort que l’AFP « commence à se méfier de ce type d’information ». C’est seulement en raison du dévoilements de ces manipulations par des organes de ré-information tel que le votre que l’AFP se voit obligée de rectifier ses tirs tous azimuts contre Israël.
Cette institution semi-gouvernementale obéit aux antisiomites du Quai d’Orsay.
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