Une nouvelle fois, le Covid sert de prétexte.
Ses retombées médicales ne sont pas encore connues, mais une chose est sûre : la campagne de vaccination israélienne est un succès majeur sur le plan logistique. A tel point qu’elle fait de nombreux envieux dans le monde.
Les médias ont consacré de nombreux reportages empreints d’admiration pour cette réalisation.
Mais comme Israël n’est pas n’importe quel pays, il a vite été insupportable pour certains de le voir dépeint sous un angle aussi flatteur.
On a ainsi assisté à une campagne visant à retourner cette réussite contre Israël, en l’accusant de… priver les Palestiniens de ses propres succès !
Nous avions déjà noté que le Covid avait fait son apparition dans les oeuvres des spécialistes du dessin « anti sioniste », comme Carlos Latuff.
Le dessin paru le 31 janvier dans le journal L’Alsace joue sur un registre voisin.
« COVID 19 : Que peut nous apprendre Israël ? » – voilà une question a priori pertinente et utile…
… dont la finalité est ici d’apporter une condamnation totale d’Israël.
Que l’on ne s’y trompe pas : ce n’est pas Benjamin Netanyahu et sa politique qui sont ciblés. L’accusation est généralisée contre tous les Israéliens, collectivement accusés d’avoir continuellement maltraité les Palestiniens depuis un demi-siècle.
Cela fait des Israéliens un peuple de bourreaux, implicitement accusés d’appliquer à leurs voisins ce qu’eux ont subi par le passé.
Bien sûr, c’est un raccourci fallacieux. Les Palestiniens ont leur propre gouvernement; ils peuvent obtenir des permis pour travailler en Israël; et les restrictions réelles à leur mobilité sont avant tout dues au terrorisme qui a été continuellement pratiqué contre les Israéliens, poussant ces derniers à se protéger, y compris par la séparation physique.
Un dessin de presse, c’est forcément trop synthétique pour que l’on puisse y intégrer tout un contexte historique.
Raison de plus pour un dessinateur de bien peser le poids de ses traits, et de ne pas établir de lien malveillant entre deux sujets. La lutte contre le virus entreprise par un gouvernement auprès de ses citoyens et les conditions de vie (supposées) résultant d’un conflit complexe avec le peuple voisin n’ont pas de rapport direct. Et s’il y a des interactions, un coup de crayon lapidaire ne suffit pas à les représenter.
Nous avons trouvé au moins deux autres dessins de la plume de Laurent Salles sur Israël.
Celui-ci, de 2013 :
Et celui-là, de 2014 :
Dans les deux cas, le dessinateur laisse apparaître une vision manichéenne : Israël = oppresseur (et par conséquent, Palestiniens = opprimés).
Cette attribution unilatérale et sans nuances de traits maléfiques n’est pas de nature à attirer la bienveillance du public sur l’Etat juif. Elle n’est pas non plus de nature à favoriser la sérénité des communautés juives d’Alsace, vers lesquelles certains lecteurs du quotidien régional pourraient être tentés de répercuter leur rancoeur.
Les dessins de Laurent Salles sur Israël n’ont rien de novateur. Ils ne font que mettre en images une vision largement diffusée par la presse d’un Etat d’Israël qui n’aurait de cesse d’oppresser les Palestiniens exempts, eux, de tous reproches.
Une vision que l’on retrouve dans les colonnes de L’Alsace, avec par exemple cet édito de l’année dernière intitulé « Israël dit « non » à la paix » (a-t-on jamais lu « Les Palestiniens disent non à la paix » dans la presse française ?).
Au point que l’on peut se demander si le dessinateur lui-même, qui croque toutes sortes de sujets et ne semble s’intéresser qu’occasionnellement à Israël, n’est pas victime de cette désinformation quotidienne qu’il reproduit à son tour…
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Elias / 2 février 2021
L’Alsace devrait se souvenir que cette région a été nazie durant la période 1939-45 et que des dizines de milliers d’alsaciens se sont enrôlés volontairement dans la Wehrmacht et ont assasinné des milliers de Juifs civils et ont combattu sur tous les fronts en URSS, en Belgique, en France…
Que l’Alsace aille faire un tour à Oradour sur Glane dans le Limousin détruit totalement et plus de 500 personnes brûlées vives dans l’église, qu’elle se se souvienne des pendus de Tulle ou des massacres à Argenta sur Creuse et autres villages français par des soit disant lalgte nous
Allez interroger les habitants qui ne pardonnent pas à ces Alsaciens allemands.
De tout temps les Alsaciens ont été des anti-juifs et on se souvient déjà qu’en 1793 quand les juifs sont devenus français sur tout le territoire seuls les députés de l’Alsace ont refusé.
Les crimes se multiplient dans cette région envahie d’Arabes qui attisent la haine et commettent des agressions, anti-juifs ou assassinats avec la complicité des Alsaciens.
Mais avez vous lu le moindre article sur ce torchon de boches?
Israël est revenu sur ses terres ancestrales colonisées par les chrétiens et musulmans avant d’être laissées à l’abandon.
Le pionniers juifs ont rejoint kes descendants des hébreux qui n’ont jamais quitté ces terres mais les britanniques ont volé d’abord 75% de la Judée Samarie pour en faire la Transjordanie puis a aidé les Bédouins pour s’emparer en 1948 de Jérusalem et de l’autre partie ouest de la Judée Samarie, tuant des milliers de Juifs et expulsant de Jérusalem 150000 Juifs.
L’Alsace ne connaît rien de l’histoire du PO mais ce torchon antijuif qui rappelle les torchons de 39-45 veut diaboliser Israël.
Je hais l’Alsace et les amis boycottent tout ce qui arrive d’Alsace région maudite depuis 1870.
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